Mesure de la rigidité diélectrique de l’huile
Le test consiste à effectuer 6 essais de claquage à l’aide d’un spintermètre.
On augmente progressivement la tension aux bornes de deux électrodes, espacées de 2.5 mm, et plongées dans un récipient contenant l’échantillon de l’huile à tester, jusqu’à l’amorçage.
EDF recommande pour des huiles en service, une rigidité supérieure à 30 kV pour des transformateurs alimentés à partir d’un réseau de tension inférieure à 72.5 kV.
Si les 6 valeurs de la tension de claquage sont très dispersées (écart type σ > à 20% de la valeur moyenne), cela signifie que l’huile contient surtout des particules en suspension.
Si au contraire, les 6 valeurs sont groupées et sont faibles, cela est caractéristique de présence d’eau dans l’huile.

Mesure de la teneur en eau par la méthode Karl Fischer
La teneur totale en eau d’un transformateur neuf, de tension inférieure à 72.5 kV, doit être inférieure à 20 ppm soit 20 mg d’eau pour 1 kg d’huile.

Mesure de la teneur en gaz dissous
L’analyse des gaz présents dans l’huile (nature et quantité) s’effectue en laboratoire par chromatographie en phase gazeuse.
Elle permet de déterminer la nature des contraintes affectant le transformateur, de définir son état électrique et dans certain cas d’envisager son remplacement.


Exemple :
-La présence d’oxyde de carbone (CO) et de dioxyde de carbone (CO2) avec un rapport
CO2/CO <3 indique la décomposition de l’isolant solide (papier, carton, bois de calage). -La présence d’éthylène (C2H4) et d’acétylène (C2H2) indique des amorçages internes. -Un rapport C2H2/H2 >3 indique une contamination de l’huile par le commutateur de prises en charge.

Exemple de rapport :

Observation :
La rigidité est en baisse régulière et désormais en dessous de la norme.
La teneur en eau est en forte augmentation et au dessus de la norme.
Le traitement du diélectrique est conseillé.